"On partage un crumble?"...C'est sur ces mots que Daniel Jouanneau décide de commencer son entretien. L'ancien chef du Protocole, passé par SciencesPo Paris et l'ENA, a acepté de répondre à nos questions, en revenant sur son passé d'ancien ambassadeur du Canada et du Liban.
Quelles sont les choses que vous méprisez le plus ?
La vulgarité, la radinerie, la suffisance, la bêtise, la vraie.
Vous avez le temps d’aller au cinéma?
Les films que j’ai vus et revus sans jamais me lasser : La traversée de Paris (j’habite tout près de la rue Poliveau…), La mort aux trousses, Le Guépard, Out of Africa
Vos héros ?
Charles de Gaulle, mais aussi, dans un tout autre ordre d’idées, Armand Le Cleac’h et tous ceux qui terminent le Vendée Globe.
Votre héroïne ?
Malala Yousufzai, prix Nobel de la paix, que les taliban ont voulu assassiner parce qu’elle défendait le droit des jeunes filles pakistanaises à aller à l’école.
Votre livre de chevet ?
En ce moment, l’édition des romans de Georges Simenon dans la Pléiade.
Le dernier livre que vous avez lu ?
Le monde au défi d’Hubert Védrine et Petit pays de Gaël Faye.
Votre plat préféré ?
Le süri ruava
Que faites-vous de votre temps libre ?
Je le partage avec ma famille, ou bien je lis, j’écoute de la musique, beaucoup d’opéra et de jazz, je vais à bicyclette au bois de Vincennes.
Votre voyage préféré ?
Paris-Pékin en train à l’époque du rideau de fer et juste après la mort de Mao
Un endroit où vous ne voudriez pas aller ?
Sans hésiter, la station spatiale internationale
Un conseil que vous donneriez ?
Faites ce que vous aimez.
La devise que vous aimeriez avoir comme épitaphe ?
Merci pour cette belle vie
Ce dont vous êtes le plus fier ?
Tout simplement, les projets que j’ai pu faire aboutir dans mes différents postes
Le principal trait de votre caractère ?
J’aime les gens.
Une (ou plusieurs) rencontres marquantes ?
Mandela, Jean-Paul II, Yehudi Menuhin, l’abbé Pierre.
Une ville qui vous ressemble ?
Vienne peut-être.
Le jour où vous avez eu le plus peur ?
Pas peur à proprement parler, mais des moments d’inquiétude parfois, lorsque j’étais chef du Protocole et que les évènements ne prenaient pas du tout le tour prévu. Mais tout finissait toujours bien, car il y a dans le ciel une étoile spéciale qui protège le chef du Protocole.
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